12th Lancers

Discussion in '1940' started by Simon_h, Oct 22, 2010.

  1. [QUOTE = "Drew5233, post: 326034, membre: 6786"] Infos de BEF Orbat 1940 de Philson

    Le 10 mai, les 12 Lancers mènent l'avance en Belgique à l'heure convenue de 13h00. Après le départ de la première escadre, les autres ont suivi dans des intervalles de 10 à 15 minutes. Ils sont arrivés à Louvain cinq heures plus tard, couvrant 80 milles. À l'arrivée, Louvain fut soumis à un raid aérien et les escadrons se déployèrent le long de la rive est de Louvain à Wavre pour sécuriser les ponts sur la Dyle.

    Le 11 mai, les 12ème Lancers furent relevés par des unités de cavalerie divisionnaires permettant aux Lancers de pousser plus loin vers la ligne Diest to Tirlemont pour rejoindre le Corps de Cavalerie Française dans la région de Tirlemont et de reconnaître le front belge sur la rivière Ghette. Un escadron s'est déplacé vers le nord et a rejoint les troupes belges en position sur le canal Albert au sud de Gheel. Une reconnaissance de la rivière Ghette a révélé un écart de quelque quatre milles sur le flanc gauche de la 3e DLM et de la cavalerie de la 1re division de cavalerie belge. Les Français et les Belges n'avaient pas de troupes disponibles pour combler cette lacune. Un escadron, 12e Lancers, se déploya le long de la brèche pour observer la région de Saint-Trond qui avait été abandonnée plus tôt dans la journée par les Belges.

    Le 12 mai, les inspecteurs de la 12e Escadre de la rivière Ghette observent que l'armure ennemie avance de St. Trond et que le régiment fait son premier échange de tirs avec l'ennemi à Dormael sur la route de Tirlemont dans la matinée.

    13 mai Les 12ème Lancers envoyés de la région de Tirlemont pour tenter d'établir les intentions des ennemis. Ils ont signalé que la majeure partie de l'armure allemande se déplaçait vers le sud-ouest à travers la Belgique et que la 3e DLM française était engagée dans de violents combats dans la région de Dormael. Le 12th Lancers a fait sa première identification positive d'une unité allemande ce jour-là quand ils ont rencontré et ont engagé une patrouille de motards tuant deux soldats allemands. Ceux-ci ont été identifiés comme faisant partie du 17ème régiment d'infanterie. Plus de patrouilles de motocyclettes ont été engagées et repoussées au fil de la journée. L'escadre couvrant Haelen au nord a eu son premier engagement lorsqu'une unité de cavalerie allemande a traversé la rivière à la nage et a été détruite par les tirs de mitrailleuses de ses véhicules blindés et de ses mitrailleuses belges. À la fin de ce combat de feu, les 12e Lanciers ont pris leur premier prisonnier - Un cheval. Les 12e patrouilles Lancer à l'ouest de la rivière Ghette se sont retirées sur les ponts avant que les Belges ne les fassent exploser, les Belges leur ont également dit qu'ils se retiraient de la région cette nuit-là.

    14 mai Dans les premières heures de la matinée, les 12th Lancers se retirent de la zone de Tirlemont à une ligne de Diest à Opvelp et entrent en contact avec certaines unités de cavalerie divisionnaires britanniques qui couvrent la Dyle. Les 12e Lancers se sont ensuite déplacés au nord de Louvain pour couvrir la partie belge du front. Au fur et à mesure que la journée avançait, les unités de cavalerie britanniques subissaient de plus en plus de pression et, dans l'après-midi, les 12ème Lancers ainsi que les 13 / 18ème et 15 / 19ème Hussards furent retirés sur la Dyle. Le 12ème Lancers s'installe à Ophen à mi-chemin entre Louvain et Bruxelles où ils se reposent et effectuent l'entretien de leurs véhicules. Ils ont perdu trois véhicules et la CWGC énumère un homme tué au cours de cette période.

    15th May The 12th Lancers were ordered to move into GHQ reserve and protect the advanced HQ at Lennick St. Martin. Members of the Regiment who cut short their leave when hostilities started rejoined the regiment here. The town itself wasn't pleased to see the British arrive and many were obviously very sympathetic towards Germany displaying pictures of Hitler. The Regiment placed itself around the town to defend it against a possible airborne attack but had a very quiet day.

    16th May The 12th Lancers carried on protecting the forward HQ until they were ordered to secure the flank of 48th Division while it withdrew to get in positions on the line Clabecq, Braine L'Alleud to the Foret de Soignes covering the approaches to the east. This line also had continuous De Cointet anti-tank obstacle running south from the forest. During the night contact was made with German patrols and all retreated to the obstacle line along the railway and one armoured car was lost after going over a anti-tank mine. The Germans made a few attempts to aproach the obstacle but were repulsed by fire from the armoured cars and the 5th Glosters who had forced marched some 50 miles that day to get into position. At the end of day the 12th Lancers positions were bombed by some 80 German bombers but suffered no casualties.

    17th May The Germans performed small probing attacks along the front held by the 12th Lancers but none were a real threat to the regiments positions. The regiment observed lots of enemy movements during the morning and it was obvious they were preparing for a large attack. The 12th Lancers were ordered to withdraw before a German attack was launched. They retreated over the River Dendre covering the withdrawal of the 48th Division. After resting for the rest of the day the 12th Lancers were informed they were to continue in the role of divisional cavalry covering another withdrawal to the River Escaut.

    18th May The 12th Lancers moved to Herinnes with all three squadrons deployed to observe the roads leading westwards from Hal and delay any enemy advance until 1200 hrs. During th eearly morning the squadrons started to be approached by German recce units in motorcycles which they dealt with quite easily but by 1200 hrs they were forced to withdraw due to the increasing numbers of German medium tanks and took up positions north and south of Enghein. Due to excellent communications between the troops, squadrons and HQ the 12th Lancers knew what each troop was doing and where the enemy was throughout the day in the regiments area. During the afternoon the regiment was ordered to hold their positions until at least 2000 hrs which was a difficult task with the Germans using medium tanks in their advance guards. The 12th Lancers were however in radio communication with artillery behind the River Dendre and fire missions were conducted where ever the German tanks appeared. This appeared to cause the German advance to slow which allowed for a steady withdrawal until 1900 hrs when the 12th Lancers were ordered to break contact and withdraw to the west of the Dendre. This was achieved without any significant incident and the regiment harboured for the night in Buissenal.

    19 mai Le régiment reçoit l'ordre de filtrer le retrait de la 2e division qui se déplace cette nuit-là. Un escadron de 13 / 18e hussards, 6e Argyls et un régiment de campagne ont été placés sous le commandement de l'opération. Le 12th Lancers a bougé pendant la nuit et était en position le long de la ligne de la rivière Dendre entre Les Deux Acren et Ath par 0500 heures. Ils ont été chargés de tenir cette ligne pendant environ sept heures pendant que l'arrière-garde d'infanterie se dégageait. Malgré de petites quantités d'infanterie ennemie traversant la rivière à différents endroits, l'opération réussit et au milieu de la matinée, les pelotons d'infanterie, le bataillon de mitrailleuses et l'artillerie se retirèrent sur l'Escaut tandis que les 12e chars blindés des Lancers deux unités de hussards ont effectué un retrait lent de la rivière. Peu après midi, on leur ordonna de rompre le contact avec l'ennemi et de traverser l'Escaut, ce qu'ils firent à Tournai. Après avoir traversé l'Escaut, le régiment a été renvoyé au contrôle du GQG et a été arrêté à Orchies pour le reste de la journée.

    20th May The regiment was sent to recce the areas of Arras, Bapaume, Perrone, Ameins and Doullens. The position was unclear regarding the German penetration of the French lines and with numerous and various rumours of what was happening the 12th Lancers were tasked with a job they were trained to do - Go and find the enemy and determine what they intended to do then transmit the information back to GHQ. When the regiment arrived at Arras, A Squadron was deployed to the left to head for Ameins, B Squadron were to head south towards Bapaume and Peronne and C Squadron headed out to the right for Cambrai. None of the squadrons got very far before they encountered numerous enemy tanks to the south and east of Arras. A Squadron made the furthest progress and got to Avesnes before they found the enemy and one of the sqaudrons patrols tracked a German armoured unit heading towards St. Pol. As the evening appraoched the regiment regrouped north of Festubert and spent the night there.

    21st May 12th Lancers were placed under Frankforce and continued in the Recce role to the west and north west of Arras. B Squadron headed west and found there was still a considerable amount of tanks and vehicles in Avesnes around 10 miles west of Arras. C Squadron were stopped on the St. Pol road about three miles out of Arras due to the volume of refugees and French and Belgian transport. Once they cleared the traffic jam a troop from the squadron was stopped consulting a map when a lost German battery of 15cm guns came along the road and was immediately engaged at point blank range destroying the battery and taking prisoners. An abandoned staff car was found amongst the vehicles and guns that was thought to contain a Panzer Corps commander and his staff oficers. A search of the area was made but no one was found. As the day continued patrols from the 12th Lancers they kept encountering small enemy units on the roads to the west of Arras and in the St. Pol area. Many were engaged and a number of prisoners were taken which started to cause problems as the patrols only transport were armoured cars. The RHQ moved to Mont St. Eloi during the day but were not there for long as they moved after a French DLM moved into the area. The regiment bivi'd for the night in Bully and Grenay. The regiment was warned by the local police to be on their guard as there was a lot of fifth column activity in the area due to large local population of Polish communists exiles.

    22 mai La tâche principale des 12 Lancers pour la journée était d'observer la zone de la rivière Scarpe à l'ouest d'Arras à Berles et de retenir l'ennemi assez longtemps pour que la 17ème Brigade et la 2ème DLM préparent les ponts pour la démolition. Il y avait une excellente observation des régiments OP sur le Mont St. Eloi dans toute la zone et à un moment donné 48 chars ennemis ont été observés opérant le long du front des régiments et beaucoup d'infanterie motorisée ont été observées en débattant sur le front. La campagne dans laquelle opéraient les voitures blindées du 12ème Lancers était très fermée et les champs de vision étaient très limités mais avec l'aide des régiments OP sur le Mont St. Eloi et d'excellentes communications les voitures blindées pouvaient engager l'infanterie allemande tout en jouant un jeu de chat et de souris avec les canons antichar et les chars ennemis. Face à une situation extrêmement difficile, le régiment ne put tenir longtemps la zone de la rivière et fut obligé de se retirer avant que les ponts puissent être préparés. L'ennemi continuait à avancer au nord de la Scarpe et passait devant le flanc droit, les 12e Lancers se déplaçaient vers le nord-ouest le long de la route d'Arras à Divion avec sa droite à Houdain. A la tombée de la nuit, la route était entre les mains des Allemands et leurs unités de reconnaissance avaient poussé jusqu'à Bethune.

    23 mai Les 12th Lancers débutent la journée en continuant à observer l'ennemi et ils réalisent rapidement que les Allemands se déplacent pour couper les défenseurs à Arras. Le QGG a reçu des rapports selon lesquels les chars allemands avaient atteint St. Omer et l'escadron A a été chargé de confirmer si cela était vrai. L'escadron a constaté que les Allemands tenaient les passages sur le canal de Saint-Omer à Rennescure et qu'il était juste tenu par des ingénieurs et des pièces d'artillerie simples. L'escadron contre-attaqua sur les hauteurs au sud du village pour permettre aux ingénieurs de se retirer et de récupérer une pièce de 25 livres qui avait été abandonnée, puis l'escadron retourna aux lignes de régiments. Le RHQ s'est déplacé à Hulluch pendant la journée et a été pris sous le feu des tireurs d'élite, le sniper a été capturé et s'est avéré être un civil et a donc été remis aux autorités locales qui l'ont exécuté. Les deux autres escadrons ont continué à reconnaître leurs zones allouées jusqu'à l'après-midi où ils se sont retirés à la ligne du canal de La Bassee et du canal de la Haute-Deule qui étaient tenus par des unités françaises. Le régiment s'est regroupé au sud de Seclin à Carnin pendant la nuit. À ce moment-là, le régiment avait subi un certain nombre de pertes au cours des derniers jours. Un escadron avait cinq voitures blindées à gauche, l'escadron B en avait six et l'escadron C avait neuf voitures blindées à gauche. À ce moment-là, le régiment avait subi un certain nombre de pertes au cours des derniers jours. Un escadron avait cinq voitures blindées à gauche, l'escadron B en avait six et l'escadron C avait neuf voitures blindées à gauche. À ce moment-là, le régiment avait subi un certain nombre de pertes au cours des derniers jours. Un escadron avait cinq voitures blindées à gauche, l'escadron B en avait six et l'escadron C avait neuf voitures blindées à gauche.

    24 mai Le 12ème Lancers s'installe dans la région de Lille après avoir été démobilisé. Ils ont eu une journée entière de repos et ont dû faire des travaux d'entretien sur leurs véhicules.

    25 mai Aux premières heures de la matinée, le régiment reçut de nouveaux ordres de se déplacer vers le nord jusqu'au front belge où l'on croyait que des unités allemandes avaient percé à Courtai. Quand le régiment arriva dans la région, ils entrèrent en contact avec les troupes britanniques dans la région de Menin et avec les troupes belges qui tenaient le canal de Menin à Courtai. Courtai était encore aux mains des Belges, mais au nord, les Allemands avaient percé la région d'Harlebeke. Bien que les Belges aient assuré que la brèche allemande allait être contre-attaquée, les 12e patrouilles des Lancers ont observé et rapporté que très peu d'unités belges dans la région et celles du canal Menin Courtai étaient en train de battre en retraite. Pendant la nuit, le régiment se replie à l'ouest de Neuve Eglise et perd deux autres véhicules blindés pendant la journée, tout en essayant de ralentir l'avance allemande.

    26 mai Ce jour-là, les 12e Lanciers furent chargés de patrouiller dans la région de Roulers au sud de Wervicq et de signaler les défenses à Ypres. Les patrouilles qui se sont déplacées vers le nord ont signalé l'ennemi à Zonnebeke qui a exploité un fossé entre les forces belges et britanniques. Un escadron a reconnu Ypres et l'a trouvé en général sans défense, à l'exception d'un petit groupe d'ingénieurs belges chargés de préparer les ponts à l'est et à l'ouest des deux côtés du canal pour les démolir. Après avoir relayé ceci au QG, on a dit à un escadron de tenir jusqu'à ce qu'il soit soulagé. Les escadrons B et C ont été retirés de leurs positions actuelles et envoyés à Ypres pour couvrir les approches de la ville. A l'arrivée, l'escadron B se voit confier la responsabilité de la ville et les escadrons A et C se déplacent vers le nord et l'est en direction de Passchendale et Roulers pour repérer la zone afin de déterminer si les Allemands se déplacent sur Ypres et d'identifier les Belges. faisaient. Vers 13 heures, les 13/18 hussards arrivent à Ypres et leur escadron A prend les défenses de la ville avec l'escadron B, 12th Hussars. Les deux autres escadrons hussards occupèrent des positions défensives le long du canal au sud où arrivait la 5e division. Les Belges soufflèrent deux des ponts à l'ouest d'Ypres mais n'avaient pas commencé à préparer les ponts à l'est, où se dirigeait la principale avancée allemande. Le GHQ avait envoyé des ingénieurs à Ypres et ils ont travaillé toute la nuit sur les ponts restants.

    Le 27 mai, la 50ème Division était complètement arrivée le matin et reprenait la défense d'Ypres. Les 12ème Lancers étaient désormais sous le commandement de la 50ème Division et reçurent l'ordre de reconnaître au nord et à l'est d'Ypres et d'essayer d'établir où se trouvait le flanc droit belge. Les patrouilles ont établi que le flanc droit belge se trouvait dans la région de Roulers et a observé l'écart entre les Belges et le flanc gauche de la 50ème Division pour le reste de la journée. Vers le soir, une troupe des 12e Lancers vit une patrouille montée allemande traverser le canal et ils furent engagés avec des tirs de mitrailleuses une fois arrivés à l'autre côté, les seuls survivants étant des chevaux qui furent donnés aux habitants de Woesten à la demande. du maire comme ils n'avaient eu aucune viande pendant des jours.

    28 mai. Le jour où les 12 Lancers furent placés sous le commandement de la 3ème Division qui s'était déplacée vers le nord et qui se trouvaient maintenant sur le flanc gauche de la 50ème Division. Ils étaient chargés de sécuriser les traversées vers le nord jusqu'à Dixmude et de les maintenir jusqu'à ce qu'ils soient relevés par la 3e division tout en tenant la traversée qu'ils devaient patrouiller vers le nord dans la zone du canal Yser jusqu'à la côte à Nieuport. Un escadron se trouvait à Schoorbakke et à l'escadron C de là jusqu'à Dixmude avec l'ordre d'empêcher l'ennemi de traverser les ponts tandis que les ingénieurs préparaient et faisaient sauter les ponts. Tôt dans la journée, une voiture d'état-major allemande battant pavillon blanc avec plusieurs officiers à bord passa par Dixmude en direction du nord. Il a réussi à sortir les voitures blindées envoyées pour l'intercepter et le mot a été passé aux patrouilles dans le nord pour garder un oeil dehors pour cela. On l'a vu de nouveau en quittant Pervyse en direction de Nieuport où il a été rejoint par deux voitures plus semblables contenant plus d'officiers qui ont été observés en parlant aux officiers belges; il a été dit que cela faisait partie des négociations de capitulation, depuis que l'armée belge s'est rendue. De retour à Dixmude, le principal pont routier menant à Furnes avait été préparé pour être démoli par les Belges, mais quand ils ont fait sauter le pont, il ne s'est rien passé. Il est apparu à l'inspection que les charges avaient été falsifiées, de nouveaux fusibles ont été installés et le pont a été soufflé environ cinq minutes avant que la 256th Infantry Division ne l'atteigne. Les deux patrouilleurs de la 12e Lancer qui surveillaient le pont ne disposaient que de quatre véhicules blindés, mais ils réussirent à garder les Allemands suffisamment occupés pour permettre au pont de Schoorbeke d'exploser avant que les Allemands puissent l'atteindre. A Nieuport, une douzième patrouille des Lancers gardait un pont sous observation, elle avait été préparée pour être soufflée par les Belges mais le mécanisme de tir était situé sur la rive est. Les 12e Lancers attendaient l'arrivée des ingénieurs, ce qui a permis de réarranger le câblage et de faire sauter le pont de la rive ouest. Vers 11 h, une patrouille de motards allemands est arrivée avec des réfugiés et a essayé de traverser le pont, ils ont été repérés quand ils ont tenté de passer la voiture blindée en train de regarder le pont. La voiture blindée a engagé la patrouille allemande à bout portant et a été rapidement traitée, mais l'équipage de la voiture blindée a subi plusieurs pertes. Un prisonnier blessé a été interrogé et il leur a dit qu'il y avait environ 30 camions pleins d'infanterie allemande à une dizaine de minutes derrière eux. Une autre troupe du 12th Lancers fut rapidement localisée près du pont et des préparatifs furent faits pour tendre une embuscade aux camions à leur arrivée. Des renforts arrivaient maintenant rapidement dans la région de Nieuport et tout l'escadron B était arrivé pour aider à maintenir les sorties du pont. Des tentatives ont été faites pour faire exploser le pont et tous ont échoué. Les Allemands ont commencé à bombarder la ville après la tombée de la nuit et avec la majeure partie de la ville brûlant les 12ème Lancers ont été forcés de se retirer à la ligne de canal à l'ouest de la ville.

    29 mai Les 12èmes lanciers sont relevés le matin par la 4ème division. Ils ont reçu l'ordre de détruire tous leurs véhicules non essentiels ne gardant que leurs voitures blindées et certains véhicules qui transportaient des magasins. Le régiment s'est déplacé à Ghyvelde où ils ont attendu des ordres du II Corps. À leur arrivée, on leur a dit d'enlever toutes les armes de leurs véhicules blindés et de détruire tous leurs véhicules, puis d'attendre les ordres pour savoir quand ils seraient évacués. Au cours de la soirée, ils ont reçu l'ordre de se rendre à La Panne et de remettre toutes leurs armes à un point de rassemblement avant de se rendre à la plage.

    30 mai Après avoir attendu toute la nuit, les 12 Lancers reçurent finalement l'ordre de descendre à la plage à 11h00 pour être embarqués. A leur arrivée, ils apprirent qu'ils allaient faire partie de la force d'organisation de la plage et récupérer leurs armes. La journée a été consacrée à aider les ingénieurs à collecter les camions et à fabriquer des piles temporaires et à localiser les bateaux abandonnés pour faciliter l'évacuation cette nuit-là lorsque les navires sont revenus. Après une nuit d'aide à l'évacuation, le régiment passa la journée dans les dunes avec un nombre considérable de canons Bren mis en place pour engager des avions volant à basse altitude. Le régiment a été soumis à des bombardements sporadiques tout au long de la journée, ce qui a été dans l'ensemble inefficace car les obus se sont enfoncés profondément dans le sable avant d'exploser.

    31 mai Le régiment passa la journée dans les dunes jusqu'à l'après-midi où il fut libéré de ses fonctions sur la plage et reçut l'ordre de se diriger vers Malo les Bains et d'embarquer à partir de là. Quand ils sont arrivés à la plage, ils sont finalement partis en dragues dans de petits bateaux le soir et se sont dirigés vers le Royaume-Uni avec leurs fusils Bren et leurs fusils antichars rayés de leurs véhicules blindés. Le régiment est arrivé à Margate aux premières heures du 1er juin. [/ QUOTE]
    [QUOTE = "Drew5233, post: 326034, membre: 6786"] Infos de BEF Orbat 1940 de Philson

    Le 10 mai, les 12 Lancers mènent l'avance en Belgique à l'heure convenue de 13h00. Après le départ de la première escadre, les autres ont suivi dans des intervalles de 10 à 15 minutes. Ils sont arrivés à Louvain cinq heures plus tard, couvrant 80 milles. À l'arrivée, Louvain fut soumis à un raid aérien et les escadrons se déployèrent le long de la rive est de Louvain à Wavre pour sécuriser les ponts sur la Dyle.

    Le 11 mai, les 12ème Lancers furent relevés par des unités de cavalerie divisionnaires permettant aux Lancers de pousser plus loin vers la ligne Diest to Tirlemont pour rejoindre le Corps de Cavalerie Française dans la région de Tirlemont et de reconnaître le front belge sur la rivière Ghette. Un escadron s'est déplacé vers le nord et a rejoint les troupes belges en position sur le canal Albert au sud de Gheel. Une reconnaissance de la rivière Ghette a révélé un écart de quelque quatre milles sur le flanc gauche de la 3e DLM et de la cavalerie de la 1re division de cavalerie belge. Les Français et les Belges n'avaient pas de troupes disponibles pour combler cette lacune. Un escadron, 12e Lancers, se déploya le long de la brèche pour observer la région de Saint-Trond qui avait été abandonnée plus tôt dans la journée par les Belges.

    Le 12 mai, les inspecteurs de la 12e Escadre de la rivière Ghette observent que l'armure ennemie avance de St. Trond et que le régiment fait son premier échange de tirs avec l'ennemi à Dormael sur la route de Tirlemont dans la matinée.

    13 mai Les 12ème Lancers envoyés de la région de Tirlemont pour tenter d'établir les intentions des ennemis. Ils ont signalé que la majeure partie de l'armure allemande se déplaçait vers le sud-ouest à travers la Belgique et que la 3e DLM française était engagée dans de violents combats dans la région de Dormael. Le 12th Lancers a fait sa première identification positive d'une unité allemande ce jour-là quand ils ont rencontré et ont engagé une patrouille de motards tuant deux soldats allemands. Ceux-ci ont été identifiés comme faisant partie du 17ème régiment d'infanterie. Plus de patrouilles de motocyclettes ont été engagées et repoussées au fil de la journée. L'escadre couvrant Haelen au nord a eu son premier engagement lorsqu'une unité de cavalerie allemande a traversé la rivière à la nage et a été détruite par les tirs de mitrailleuses de ses véhicules blindés et de ses mitrailleuses belges. À la fin de ce combat de feu, les 12e Lanciers ont pris leur premier prisonnier - Un cheval. Les 12e patrouilles Lancer à l'ouest de la rivière Ghette se sont retirées sur les ponts avant que les Belges ne les fassent exploser, les Belges leur ont également dit qu'ils se retiraient de la région cette nuit-là.

    14 mai Dans les premières heures de la matinée, les 12th Lancers se retirent de la zone de Tirlemont à une ligne de Diest à Opvelp et entrent en contact avec certaines unités de cavalerie divisionnaires britanniques qui couvrent la Dyle. Les 12e Lancers se sont ensuite déplacés au nord de Louvain pour couvrir la partie belge du front. Au fur et à mesure que la journée avançait, les unités de cavalerie britanniques subissaient de plus en plus de pression et, dans l'après-midi, les 12ème Lancers ainsi que les 13 / 18ème et 15 / 19ème Hussards furent retirés sur la Dyle. Le 12ème Lancers s'installe à Ophen à mi-chemin entre Louvain et Bruxelles où ils se reposent et effectuent l'entretien de leurs véhicules. Ils ont perdu trois véhicules et la CWGC énumère un homme tué au cours de cette période.

    15 mai Les 12e Lancers reçoivent l'ordre de s'installer dans la réserve du QG et de protéger le QG avancé à Lennick St. Martin. Les membres du régiment qui ont écourté leur congé lorsque les hostilités ont commencé ont rejoint le régiment ici. La ville elle-même n'était pas contente de voir les Britanniques arriver et beaucoup étaient manifestement très sympathiques envers l'Allemagne affichant des photos de Hitler. Le régiment s'est placé autour de la ville pour la défendre contre une éventuelle attaque aéroportée mais a passé une journée très calme.

    16 mai Les 12ème Lancers continuent de protéger le QG avant de recevoir l'ordre de sécuriser le flanc de la 48ème Division alors qu'il se retire pour se positionner sur la ligne Clabecq, Braine L'Alleud à la Foret de Soignes couvrant les approches à l'Est. Cette ligne avait également un obstacle antichar de De Cointet continu au sud de la forêt. Pendant la nuit, des patrouilles allemandes ont été contactées et tous se sont repliés sur la ligne d'obstacle le long de la voie ferrée et un véhicule blindé a été perdu après avoir passé une mine antichar. Les Allemands ont fait quelques tentatives pour appréhender l'obstacle mais ont été repoussés par le feu des voitures blindées et les 5e Glosters qui avaient forcé une marche de 50 miles ce jour-là pour se mettre en position. À la fin de la journée, les positions des 12e Lancers ont été bombardées par quelque 80 bombardiers allemands, mais n'ont pas fait de victimes.

    17 mai Les Allemands effectuent de petites attaques sur le front tenues par les 12e Lancers, mais aucune ne constitue une menace réelle pour les positions des régiments. Le régiment a observé beaucoup de mouvements ennemis durant la matinée et il était évident qu'ils se préparaient à une attaque de grande envergure. Les 12e Lancers ont reçu l'ordre de se retirer avant le lancement d'une attaque allemande. Ils ont retraité sur la rivière Dendre couvrant le retrait de la 48ème Division. Après s'être reposés pendant le reste de la journée, les 12èmes Lanciers furent informés qu'ils devaient continuer dans le rôle de cavalerie divisionnaire couvrant un autre retrait de la rivière Escaut.

    18 mai Les 12ème Lancers s'installent à Herinnes avec les trois escadrons déployés pour observer les routes menant à l'ouest de Hal et retarder toute avance ennemie jusqu'à 1200 heures. Au cours de la matinée du matin, les escadrons allemands commencèrent à être approchés par des unités de reconnaissance allemandes à bord de motocyclettes qu'ils maîtrisaient assez facilement, mais à partir de midi, ils furent contraints de se retirer en raison du nombre croissant de chars moyens allemands. Grâce à d'excellentes communications entre les troupes, les escadrons et le QG, les 12e Lanciers savaient ce que chaque troupe faisait et où se trouvait l'ennemi tout au long de la journée dans la région des régiments. Au cours de l'après-midi, le régiment reçut l'ordre de maintenir ses positions jusqu'à au moins 2000 heures, ce qui était une tâche difficile pour les Allemands qui utilisaient des chars moyens dans leurs gardes avancés. Les 12e Lancers étaient cependant en communication radio avec l'artillerie derrière la rivière Dendre et des missions de tir ont été menées où jamais les chars allemands sont apparus. Cela a semblé faire ralentir l'avance allemande qui a permis un retrait régulier jusqu'à 1900 heures quand les 12èmes lanciers ont été commandés pour casser le contact et se retirer à l'ouest du Dendre. Ceci a été réalisé sans incident significatif et le régiment a été hébergé pour la nuit à Buissenal.

    19 mai Le régiment reçoit l'ordre de filtrer le retrait de la 2e division qui se déplace cette nuit-là. Un escadron de 13 / 18e hussards, 6e Argyls et un régiment de campagne ont été placés sous le commandement de l'opération. Le 12th Lancers a bougé pendant la nuit et était en position le long de la ligne de la rivière Dendre entre Les Deux Acren et Ath par 0500 heures. Ils ont été chargés de tenir cette ligne pendant environ sept heures pendant que l'arrière-garde d'infanterie se dégageait. Malgré de petites quantités d'infanterie ennemie traversant la rivière à différents endroits, l'opération réussit et au milieu de la matinée, les pelotons d'infanterie, le bataillon de mitrailleuses et l'artillerie se retirèrent sur l'Escaut tandis que les 12e chars blindés des Lancers deux unités de hussards ont effectué un retrait lent de la rivière. Peu après midi, on leur ordonna de rompre le contact avec l'ennemi et de traverser l'Escaut, ce qu'ils firent à Tournai. Après avoir traversé l'Escaut, le régiment a été renvoyé au contrôle du GQG et a été arrêté à Orchies pour le reste de la journée.

    20 mai. Le régiment est envoyé en reconnaissance dans les régions d'Arras, Bapaume, Perrone, Ameins et Doullens. La position n'était pas claire en ce qui concerne la pénétration allemande des lignes françaises et avec des rumeurs nombreuses et variées sur ce qui se passait, les 12 Lancers étaient chargés d'un travail pour lequel ils étaient entraînés - Aller chercher l'ennemi et déterminer ce qu'ils avaient l'intention de transmettre. l'information au GHQ. Quand le régiment arriva à Arras, l'escadron A fut déployé à gauche pour se diriger vers Ameins, l'escadron B se dirigea vers le sud en direction de Bapaume et Peronne et l'escadron C se dirigea vers la droite en direction de Cambrai. Aucun escadron n'est allé très loin avant de rencontrer de nombreux chars ennemis au sud et à l'est d'Arras. Un escadron fit le plus de progrès et se rendit à Avesnes avant de trouver l'ennemi et l'une des patrouilles de sqaudrons suivit une unité blindée allemande en direction de Saint-Pol. Au cours de la soirée, le régiment se regroupa au nord de Festubert et y passa la nuit.

    21 mai 12 Les Lancers sont placés sous Frankforce et continuent leur rôle de Recce à l'ouest et au nord-ouest d'Arras. L'escadron B s'est dirigé vers l'ouest et a constaté qu'il y avait encore une quantité considérable de chars et de véhicules à Avesnes, à environ 10 milles à l'ouest d'Arras. L'escadron C a été arrêté sur la route de Saint-Pol à environ trois milles d'Arras en raison du volume de réfugiés et de transport français et belge. Une fois qu'ils ont dégagé les embouteillages, une troupe de l'escadron a arrêté de consulter une carte quand une batterie allemande perdue de canons de 15 cm est arrivée le long de la route et a été immédiatement engagée à bout portant détruisant la batterie et faisant des prisonniers. Une voiture d'état-major abandonnée a été trouvée parmi les véhicules et les fusils que l'on croyait contenir un commandant du Corps de Panzer et ses officiers d'état-major. Une recherche de la zone a été faite mais personne n'a été trouvé. Alors que la journée se poursuivait, les patrouilleurs du 12th Lancers rencontraient de petites unités ennemies sur les routes à l'ouest d'Arras et dans la région de St. Pol. Beaucoup ont été pris et un certain nombre de prisonniers ont été pris, ce qui a commencé à causer des problèmes car les patrouilles ne transportaient que des voitures blindées. Le RHQ a déménagé à Mont St. Eloi pendant la journée, mais il n'y est pas resté longtemps après avoir déménagé après qu'un DLM français ait emménagé dans la région. Le régiment bivoua pour la nuit à Bully et Grenay. Le régiment a été averti par la police locale d'être sur leurs gardes car il y avait beaucoup d'activité de la cinquième colonne dans la région en raison de la grande population locale des exilés communistes polonais. Beaucoup ont été pris et un certain nombre de prisonniers ont été pris, ce qui a commencé à causer des problèmes car les patrouilles ne transportaient que des voitures blindées. Le RHQ a déménagé à Mont St. Eloi pendant la journée, mais il n'y est pas resté longtemps après avoir déménagé après qu'un DLM français ait emménagé dans la région. Le régiment bivoua pour la nuit à Bully et Grenay. Le régiment a été averti par la police locale d'être sur leurs gardes car il y avait beaucoup d'activité de la cinquième colonne dans la région en raison de la grande population locale des exilés communistes polonais. Beaucoup ont été pris et un certain nombre de prisonniers ont été pris, ce qui a commencé à causer des problèmes car les patrouilles ne transportaient que des voitures blindées. Le RHQ a déménagé à Mont St. Eloi pendant la journée, mais il n'y est pas resté longtemps après avoir déménagé après qu'un DLM français ait emménagé dans la région. Le régiment bivoua pour la nuit à Bully et Grenay. Le régiment a été averti par la police locale d'être sur leurs gardes car il y avait beaucoup d'activité de la cinquième colonne dans la région en raison de la grande population locale des exilés communistes polonais.

    22 mai La tâche principale des 12 Lancers pour la journée était d'observer la zone de la rivière Scarpe à l'ouest d'Arras à Berles et de retenir l'ennemi assez longtemps pour que la 17ème Brigade et la 2ème DLM préparent les ponts pour la démolition. Il y avait une excellente observation des régiments OP sur le Mont St. Eloi dans toute la zone et à un moment donné 48 chars ennemis ont été observés opérant le long du front des régiments et beaucoup d'infanterie motorisée ont été observées en débattant sur le front. La campagne dans laquelle opéraient les voitures blindées du 12ème Lancers était très fermée et les champs de vision étaient très limités mais avec l'aide des régiments OP sur le Mont St. Eloi et d'excellentes communications les voitures blindées pouvaient engager l'infanterie allemande tout en jouant un jeu de chat et de souris avec les canons antichar et les chars ennemis. Face à une situation extrêmement difficile, le régiment ne put tenir longtemps la zone de la rivière et fut obligé de se retirer avant que les ponts puissent être préparés. L'ennemi continuait à avancer au nord de la Scarpe et passait devant le flanc droit, les 12e Lancers se déplaçaient vers le nord-ouest le long de la route d'Arras à Divion avec sa droite à Houdain. A la tombée de la nuit, la route était entre les mains des Allemands et leurs unités de reconnaissance avaient poussé jusqu'à Bethune.

    23 mai Les 12th Lancers débutent la journée en continuant à observer l'ennemi et ils réalisent rapidement que les Allemands se déplacent pour couper les défenseurs à Arras. Le QGG a reçu des rapports selon lesquels les chars allemands avaient atteint St. Omer et l'escadron A a été chargé de confirmer si cela était vrai. L'escadron a constaté que les Allemands tenaient les passages sur le canal de Saint-Omer à Rennescure et qu'il était juste tenu par des ingénieurs et des pièces d'artillerie simples. L'escadron contre-attaqua sur les hauteurs au sud du village pour permettre aux ingénieurs de se retirer et de récupérer une pièce de 25 livres qui avait été abandonnée, puis l'escadron retourna aux lignes de régiments. Le RHQ s'est déplacé à Hulluch pendant la journée et a été pris sous le feu des tireurs d'élite, le sniper a été capturé et s'est avéré être un civil et a donc été remis aux autorités locales qui l'ont exécuté. Les deux autres escadrons ont continué à reconnaître leurs zones allouées jusqu'à l'après-midi où ils se sont retirés à la ligne du canal de La Bassee et du canal de la Haute-Deule qui étaient tenus par des unités françaises. Le régiment s'est regroupé au sud de Seclin à Carnin pendant la nuit. À ce moment-là, le régiment avait subi un certain nombre de pertes au cours des derniers jours. Un escadron avait cinq voitures blindées à gauche, l'escadron B en avait six et l'escadron C avait neuf voitures blindées à gauche. À ce moment-là, le régiment avait subi un certain nombre de pertes au cours des derniers jours. Un escadron avait cinq voitures blindées à gauche, l'escadron B en avait six et l'escadron C avait neuf voitures blindées à gauche. À ce moment-là, le régiment avait subi un certain nombre de pertes au cours des derniers jours. Un escadron avait cinq voitures blindées à gauche, l'escadron B en avait six et l'escadron C avait neuf voitures blindées à gauche.

    24 mai Le 12ème Lancers s'installe dans la région de Lille après avoir été démobilisé. Ils ont eu une journée entière de repos et ont dû faire des travaux d'entretien sur leurs véhicules.

    25 mai Aux premières heures de la matinée, le régiment reçut de nouveaux ordres de se déplacer vers le nord jusqu'au front belge où l'on croyait que des unités allemandes avaient percé à Courtai. Quand le régiment arriva dans la région, ils entrèrent en contact avec les troupes britanniques dans la région de Menin et avec les troupes belges qui tenaient le canal de Menin à Courtai. Courtai était encore aux mains des Belges, mais au nord, les Allemands avaient percé la région d'Harlebeke. Bien que les Belges aient assuré que la brèche allemande allait être contre-attaquée, les 12e patrouilles des Lancers ont observé et rapporté que très peu d'unités belges dans la région et celles du canal Menin Courtai étaient en train de battre en retraite. Pendant la nuit, le régiment se replie à l'ouest de Neuve Eglise et perd deux autres véhicules blindés pendant la journée, tout en essayant de ralentir l'avance allemande.

    26 mai Ce jour-là, les 12e Lanciers furent chargés de patrouiller dans la région de Roulers au sud de Wervicq et de signaler les défenses à Ypres. Les patrouilles qui se sont déplacées vers le nord ont signalé l'ennemi à Zonnebeke qui a exploité un fossé entre les forces belges et britanniques. Un escadron a reconnu Ypres et l'a trouvé en général sans défense, à l'exception d'un petit groupe d'ingénieurs belges chargés de préparer les ponts à l'est et à l'ouest des deux côtés du canal pour les démolir. Après avoir relayé ceci au QG, on a dit à un escadron de tenir jusqu'à ce qu'il soit soulagé. Les escadrons B et C ont été retirés de leurs positions actuelles et envoyés à Ypres pour couvrir les approches de la ville. A l'arrivée, l'escadron B se voit confier la responsabilité de la ville et les escadrons A et C se déplacent vers le nord et l'est en direction de Passchendale et Roulers pour repérer la zone afin de déterminer si les Allemands se déplacent sur Ypres et d'identifier les Belges. faisaient. Vers 13 heures, les 13/18 hussards arrivent à Ypres et leur escadron A prend les défenses de la ville avec l'escadron B, 12th Hussars. Les deux autres escadrons hussards occupèrent des positions défensives le long du canal au sud où arrivait la 5e division. Les Belges soufflèrent deux des ponts à l'ouest d'Ypres mais n'avaient pas commencé à préparer les ponts à l'est, où se dirigeait la principale avancée allemande. Le GHQ avait envoyé des ingénieurs à Ypres et ils ont travaillé toute la nuit sur les ponts restants.

    Le 27 mai, la 50ème Division était complètement arrivée le matin et reprenait la défense d'Ypres. Les 12ème Lancers étaient désormais sous le commandement de la 50ème Division et reçurent l'ordre de reconnaître au nord et à l'est d'Ypres et d'essayer d'établir où se trouvait le flanc droit belge. Les patrouilles ont établi que le flanc droit belge se trouvait dans la région de Roulers et a observé l'écart entre les Belges et le flanc gauche de la 50ème Division pour le reste de la journée. Vers le soir, une troupe des 12e Lancers vit une patrouille montée allemande traverser le canal et ils furent engagés avec des tirs de mitrailleuses une fois arrivés à l'autre côté, les seuls survivants étant des chevaux qui furent donnés aux habitants de Woesten à la demande. du maire comme ils n'avaient eu aucune viande pendant des jours.

    28 mai. Le jour où les 12 Lancers furent placés sous le commandement de la 3ème Division qui s'était déplacée vers le nord et qui se trouvaient maintenant sur le flanc gauche de la 50ème Division. Ils étaient chargés de sécuriser les traversées vers le nord jusqu'à Dixmude et de les maintenir jusqu'à ce qu'ils soient relevés par la 3e division tout en tenant la traversée qu'ils devaient patrouiller vers le nord dans la zone du canal Yser jusqu'à la côte à Nieuport. Un escadron se trouvait à Schoorbakke et à l'escadron C de là jusqu'à Dixmude avec l'ordre d'empêcher l'ennemi de traverser les ponts tandis que les ingénieurs préparaient et faisaient sauter les ponts. Tôt dans la journée, une voiture d'état-major allemande battant pavillon blanc avec plusieurs officiers à bord passa par Dixmude en direction du nord. Il a réussi à sortir les voitures blindées envoyées pour l'intercepter et le mot a été passé aux patrouilles dans le nord pour garder un oeil dehors pour cela. On l'a vu de nouveau en quittant Pervyse en direction de Nieuport où il a été rejoint par deux voitures plus semblables contenant plus d'officiers qui ont été observés en parlant aux officiers belges; il a été dit que cela faisait partie des négociations de capitulation, depuis que l'armée belge s'est rendue. De retour à Dixmude, le principal pont routier menant à Furnes avait été préparé pour être démoli par les Belges, mais quand ils ont fait sauter le pont, il ne s'est rien passé. Il est apparu à l'inspection que les charges avaient été falsifiées, de nouveaux fusibles ont été installés et le pont a été soufflé environ cinq minutes avant que la 256th Infantry Division ne l'atteigne. Les deux patrouilleurs de la 12e Lancer qui surveillaient le pont ne disposaient que de quatre véhicules blindés, mais ils réussirent à garder les Allemands suffisamment occupés pour permettre au pont de Schoorbeke d'exploser avant que les Allemands puissent l'atteindre. A Nieuport, une douzième patrouille des Lancers gardait un pont sous observation, elle avait été préparée pour être soufflée par les Belges mais le mécanisme de tir était situé sur la rive est. Les 12e Lancers attendaient l'arrivée des ingénieurs, ce qui a permis de réarranger le câblage et de faire sauter le pont de la rive ouest. Vers 11 h, une patrouille de motards allemands est arrivée avec des réfugiés et a essayé de traverser le pont, ils ont été repérés quand ils ont tenté de passer la voiture blindée en train de regarder le pont. La voiture blindée a engagé la patrouille allemande à bout portant et a été rapidement traitée, mais l'équipage de la voiture blindée a subi plusieurs pertes. Un prisonnier blessé a été interrogé et il leur a dit qu'il y avait environ 30 camions pleins d'infanterie allemande à une dizaine de minutes derrière eux. Une autre troupe du 12th Lancers fut rapidement localisée près du pont et des préparatifs furent faits pour tendre une embuscade aux camions à leur arrivée. Des renforts arrivaient maintenant rapidement dans la région de Nieuport et tout l'escadron B était arrivé pour aider à maintenir les sorties du pont. Des tentatives ont été faites pour faire exploser le pont et tous ont échoué. Les Allemands ont commencé à bombarder la ville après la tombée de la nuit et avec la majeure partie de la ville brûlant les 12ème Lancers ont été forcés de se retirer à la ligne de canal à l'ouest de la ville.

    29 mai Les 12èmes lanciers sont relevés le matin par la 4ème division. Ils ont reçu l'ordre de détruire tous leurs véhicules non essentiels ne gardant que leurs voitures blindées et certains véhicules qui transportaient des magasins. Le régiment s'est déplacé à Ghyvelde où ils ont attendu des ordres du II Corps. À leur arrivée, on leur a dit d'enlever toutes les armes de leurs véhicules blindés et de détruire tous leurs véhicules, puis d'attendre les ordres pour savoir quand ils seraient évacués. Au cours de la soirée, ils ont reçu l'ordre de se rendre à La Panne et de remettre toutes leurs armes à un point de rassemblement avant de se rendre à la plage.

    30 mai Après avoir attendu toute la nuit, les 12 Lancers reçurent finalement l'ordre de descendre à la plage à 11h00 pour être embarqués. A leur arrivée, ils apprirent qu'ils allaient faire partie de la force d'organisation de la plage et récupérer leurs armes. La journée a été consacrée à aider les ingénieurs à collecter les camions et à fabriquer des piles temporaires et à localiser les bateaux abandonnés pour faciliter l'évacuation cette nuit-là lorsque les navires sont revenus. Après une nuit d'aide à l'évacuation, le régiment passa la journée dans les dunes avec un nombre considérable de canons Bren mis en place pour engager des avions volant à basse altitude. Le régiment a été soumis à des bombardements sporadiques tout au long de la journée, ce qui a été dans l'ensemble inefficace car les obus se sont enfoncés profondément dans le sable avant d'exploser.

    31 mai Le régiment passa la journée dans les dunes jusqu'à l'après-midi où il fut libéré de ses fonctions sur la plage et reçut l'ordre de se diriger vers Malo les Bains et d'embarquer à partir de là. Quand ils sont arrivés à la plage, ils sont finalement partis en dragues dans de petits bateaux le soir et se sont dirigés vers le Royaume-Uni avec leurs fusils Bren et leurs fusils antichars rayés de leurs véhicules blindés. Le régiment est arrivé à Margate aux premières heures du 1er juin. [/ QUOTE]
     
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  2. it's crazy, the 28th in the morning it was not the Germans but the staff of the 60th French Division who came to locate the place because they had to defend behind the Yser. They were accompanied by Belgian officers because the infantry of the 60th French Division (270th RI and 241st RI) was transported by about 30 to 50 Belgian trucks from Bruges to Nieuwpoort because it was not motorized and it was under the command of Belgian king before the capitulation (the 12th Lancers seems to you that the trucks were German). Around 12h, a 60th Division horse-drawn colony that was trying to cross the Yser by the Schoorbeke bridge was exploded at the same time that the bridge by an English unit, 2 deaths are to be deplored and the artillery due to be abandoned can no longer crossed. The 60th Division then moved from Nieuwpoort to Knokk 24 km for about 5000 men, the English guarded the sea from the cement bridge (1 to 2KM) and a detachment to Diksmuide. The 256. ID were still a long way off ... it arrives on the Yser only at night according to the reports of the 60th DI and 256.ID.

    The 60th DIVISION had already exchanged violent gunfire with the English at the port of Zeebrugge on May 25 when Baron Roger Keyes wanted to obstruct the port by sinking boats. The French Division was to guard the port and had not been warned of the English operation. The communication seemed very bad between French and English .. :huh:
     
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  3. MongoUK

    MongoUK Junior Member

    Hi Judi,

    I realise you haven't been on the forum for a while, however I have a reference to a Sgt. A.M. Pearton being assigned to the No.3 British Air Mission whilst in Dunkirk, rather than with the unit.

    Thanks
     
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  4. judipearton

    judipearton Junior Member

    Hi,
    I haven't been on the forum for quite a while, so I was surprised to see your message as I don't think it arrived in my in-box! However, I have no record of Dad being attached to the Air Mission. His pay book simply lists where he was ie. Egypt 01/36; Home 36; France10/36; Dunkirk 06/40 then Africa 12/41 ending up at El Alamein. He certainly was in the Armoured Car on 21 May as per his DCM citation (among many other references) attached. Can you give me the reference - there can't be any other Sgt A M Pearton - all very interesting. Regards, Judi
     

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  5. MongoUK

    MongoUK Junior Member

    He would still have been a Lancer, but assigned to the Mission in January 1940 at least.

    The was a group of Lancers attached to the mission and then recalled, I'll try and find exact dates. A larger group were then attached back to the mission, however I can't see him on a nominal roll at the end of the mission as part of casualty investigations.

    I believe that my granddad was attached (also a Lancer) as part of the expanded second attachment that was sent (I'm still trying to find the proof myself).

    I'll keep a note of the name, and let you know if any other occurrences pop up :)

    Thanks
     

    Attached Files:

  6. judipearton

    judipearton Junior Member

    Thanks for the references - I don't know much about the Air Mission. What is interesting is that one name on the list,Tr H Westrop, was Dad's gunner who was shot dead alongside him in his scout car on 21st May.. I've attached a report by Nick Watts in case you're interested.
     

    Attached Files:

  7. MongoUK

    MongoUK Junior Member

    That is interesting, and would tie in to them returning to the regiment.

    I have attached the War Diary for the 12th Lancers for the 21st, although it strangely doesn't mention Westrop, where it seems to mention others by name. Maybe just an oversight.
     

    Attached Files:

  8. judipearton

    judipearton Junior Member

    I think the L/C HUMPHERSON mentioned is actually a spelling mistake. It should be L/C (Fred) Humphrey the guy who was shot in the car in front of my Dad's. I guess he was recorded as wounded until they knew for certain that he had died. It looks as though Tpr Campions official account wasn't written up until much later - 8.3.41. The 12th Lancers had two killed on the 21st, Humphrey & Westrop.
     

    Attached Files:

  9. Bram1940

    Bram1940 Junior Member

    Hello,

    I seemed to have missed the war diaries of 12th Lancers form May 10th until May 14th. Could anyone please help? I'm especially looking for the units that came through Boutersem (previously known as Bautersem) and or were deployed in the region of Bierbeek and Opvelp at the beginning of the campaign in Belgium. The Dyle line ran through these villages. I already have the diaries of 15th/19th King's Royal Hussars. They made contact with 12th Lancers in Boutersem on May 11th.

    As there were several bridges over the river Velp/Velpe in Boutersem / Roosbeek / Kerkom I wonder if the BEF sent out engineers to verify the demolition of these bridges prior to 15 May as was the case in Leuven/Louvain.

    Many thanks,

    Bram
     
  10. Bram1940

    Bram1940 Junior Member

    Hello,

    Just read the War Diary of Sir Basil Hall of 12th Lancers. He wrote that RHQ was in Vertryck on Monday 13th (Vertryck = Vertrijk is now part of Boutersem). Apparently aslo 101st Field Company (Royal Monmoutshire Royal Engineers) was sent along with 12th Lancers. I wonder if someone possesses more info on their work. I have an eyewitness report of a local inhabitant who descibed how he dismantled a fuse of a brigde mine in Boutersem. He always mentioned Belgian sappers. However the chronology doesn't add up, so maybe he saw British sappers instead of Belgians.

    Greetings,
    Bram
     
  11. Drew5233

    Drew5233 #FuturePilot 1940 Obsessive

    If I remember correctly it was called Operation Blackcock I think, certainly Black something. Both units had a rather unique role when teamed up together and Lt Smith's role is a bit of old boy stuff including nearly blowing up Menin Gate accidently :lol:
     
  12. MongoUK

    MongoUK Junior Member

    Bram,

    Did you ever get the dates you were after? I have if you need?

    Judi, if you happen to read this, I can confirm that Arthur was with the first troops to join the Hopkinson mission in early Nov 1939 until at jeast the end of Jan 1940.
     

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